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Améliorer l’autonomie fourragère de son exploitation : bonnes pratiques & solutions de stockage
Pourquoi viser l'autonomie fourragère ?
Une réponse concrètes aux aléas climatiques
Le développement d’un système fourrager autonome présente de nombreux atouts. Il s'agit d’abord d'une réponse concrète aux aléas climatiques, dont la fréquence et l’intensité augmentent chaque année. En France, les épisodes de sécheresse impactent durement les récoltes de fourrage : en 2019, certaines régions ont connu des pertes allant jusqu’à 38 %. Dans ce contexte, mieux sécuriser sa production fourragère est devenu essentiel pour garantir l’alimentation du troupeau toute l’année.
Un levier d'indépendance économique
Produire sur place réduit la dépendance aux fournisseurs extérieurs et à la volatilité des prix des matières premières. C’est également l’assurance d’une meilleure traçabilité, d’un contrôle renforcé sur la qualité de l’alimentation distribuée, et d’une ration plus équilibrée, mais aussi plus rentable.
Une réponse aux attentes des consommateurs
L’autonomie fourragère répond aux attentes des consommateurs, de plus en plus attentifs à l’origine des produits. Produire localement, c’est aussi s’inscrire dans une dynamique de souveraineté alimentaire. Il s'agit alors de maitriser toute la chaine de l'élevage en réduisant ainsi le nombre d'intermédiaires liés à la production de l'alimentation.
Construire un système fourrager autonome
Pour tendre vers une autonomie maximale, chaque exploitation doit adapter ses pratiques selon ses ressources et ses objectifs. Le choix des espèces fourragères est une étape clé. Graminées, légumineuses, céréales, méteils… la diversité des cultures offre de nombreuses possibilités. Il est essentiel de sélectionner les espèces les plus adaptées à vos conditions pédoclimatiques et à l’usage souhaité : fauche, pâture ou les deux.
Le pâturage doit être privilégié dès que possible, en veillant à exploiter l’herbe au bon stade. L’implantation de couverts végétaux diversifiés, le recours à des espèces comme le sorgho ou le colza fourrager, et la pratique du déprimage au printemps permettent d’allonger la période de pâturage et d’optimiser la ressource. Auto-consommer ses céréales, valoriser ses couverts, produire des méteils ou adapter son chargement sont autant de leviers pour renforcer l’efficacité du système.

Sécuriser le stockage de fourrage
Une fois récolté, le fourrage doit être stocké dans des conditions optimales pour préserver sa qualité. Foin, ensilage, paille : tous nécessitent un bâtiment de stockage bien conçu, à l’abri de l’humidité et des intempéries. Un fourrage mal protégé peut entraîner des pertes allant jusqu’à 20 %, ce qui compromet l’équilibre de la ration hivernale ou lors des périodes de sécheresse.
Anticiper les volumes nécessaires, choisir un mode de conservation adapté et investir dans une solution de stockage de fourrage performante sont des étapes essentielles pour sécuriser votre autonomie.
Les bâtiments de stockage de fourrage Triangle Energie
Chez Triangle Énergie, nous accompagnons les agriculteurs et les éleveurs depuis plus de 15 ans par le développement de bâtiments agricoles adaptés à leurs besoins. Découvrez notre gamme de hangars conçus pour optimiser votre stockage de fourrage :
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- Aménagements intérieurs personnalisables selon les besoins de votre exploitation. La hauteur sous faîtage adaptée aux bennes et aux matériels agricoles pour faciliter les manœuvres.
- Adaptation sur-mesure selon vos volumes à stocker et l’agencement souhaité. Optimisation de l’espace de stockage : possibilité de supprimer la file de poteaux centrale.
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